Un hommage à mon père, travailleur à la cour de triage de Pointe-St Charles et à la gare Centrale à Montréal, ainsi qu’à tous les travailleurs et travailleuses qui passent une grande partie de leur vie dans des environnements très bruyants. Composition électroacoustique et concrète, ce collage sonore utilise en partie les mêmes sources sonores que les trois autres compositions sur le disque, mais soumises à des traitements complêtement différents. J’ai essayé de créer une métaphore sonore de l’usine, de la cour de triage, mais j’ai aussi voulu ne pas donner complètement dans le vacarme, pour laisser des parties éthérées poindre. Il y a la présence du rêve et du cauchemar, de l’évasion et de l’espoir, et la beauté des rythmes des machines et des innombrables couleurs du bruit.
L’instrumentation créée à partir d’enregistrements d’un quatuor d’improvisation libre électroniquement altérés et d’autres sources sonores consiste en percussions en métal, tambours, cithare préparée, autoharpe, tambourin à cordes préparé, clarinette basse, saxophones, flûte à bec, guitares électriques et acoustiques préparées, voix, cordier de piano, tambours et trompette. Aucun son n’a une origine industrielle: c’est de métaphore dont il s’agit, créée à partir de voix et d’instruments.
Man of the rails, 2000-2001, 12:53
An homage to my father who worked most of his life in a train yard in Pointe Saint-Charles, and at Montréal’s Central Station, and to workers who spend most of their lives in very noisy environments. An electro-acoustic/musique-concrète sound collage using some of the same sources as the other three compositions, but subjected to a completely different set of treatments. I tried to create a sonic metaphor of the factory, and of the railroad yard, but I did not want to fall into complete noise mayhem; I wanted to leave room for some ethereal sections to emerge. The piece has a decidedly industrial tone, but I tried to portray the escape from noise, also. There is the presence of dream and nightmare, and of evasion and hope, and the beauty of the rhythms of machines and the innumerable colours of noises.
The instrumentation, with mechanical noises created from percussion and an electronically manipulated free improvisation quartet, consists of guitars, bass clarinet, tenor saxophone, recorders, prepared zither, autoharp, drums, voices, piano frame and trumpet. None of the sourced sounds are industrial in origin: it is all a metaphor created from voices and instruments.
Né à Montréal en 1954, Daniel Heikalo y a vécu sa jeunesse au sein d’une époque fébrile à bien des points de vue. C’est
suite à une formation en guitare classique avec Davis Joachim, qu’il a débuté sa carrière de musicien professionnel à Montréal. C’est un compositeur aux goûts éclectiques qui mêle allègrement musiques du monde, blues et improvisation libre offrant en une palette originale....more
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